Demain
Je quitterai la ville et ses chantiers d’enfer
Rejoindre une colline d’où l’on entend la mer
Des prés des champs fertiles tout pleins de grands soleils
Qui lisseront mes cils de leurs huiles charnelles
Je veux
Traîner de nuit mes pauvres oripeaux
Dans les tripots sans air d’une étroite ruelle
Et
Dans un bordel où dansent les couteaux
Donner ma peau à des putains
Qui me parleront d’elle.
© 15.10.09 Collapsus, TS