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  • Ce qui parle le mieux de nous, ce n’est pas ce que nous disons. C’est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire. [TS]

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J’suis pas riche riche riche

C’est la dèche dèche dèche

Mais j’m’en fiche fiche fiche

Moi je crèche crèche crèche

Chez les riches riches riches

Et la brune au caniche

Et le râleur d’en bas

Ne me salueront pas

Mais j’m’en fiche fiche fiche

Moi je crèche crèche crèche

Chez les riches riches riches

Et mon chien et mon chat

La perruche et tout ça

Nous on vit tout en haut

Eux ils vivent tout en bas

A la niche niche niche

Les gens riches riches riches

Et pour moi tout le toit

Pour le chat le caniche

La perruche et tout ça

J’suis pas riche riche riche

Loin de là là là

Mais j’m’en fiche fiche fiche

J’ai un toit tout à moi

D’où je vois d’où je vois

D’autres toits d’autres chats

Qui se frottent à tout va

Pour nous faire plein de chats

Ça c’est chouette je dis pas

Des jardins pleins de chats

Des jardins de gens riches

Je vous fiche mon billet

Qu’ils se doutent même pas

Que je suis dans la dèche

Mais j’m’en fiche fiche fiche

J’suis chez moi moi moi

Et mon chien et mon chat

La perruche et tout ça

Dans la dèche mais n’empêche

 On voit mieux le ciel bleu

Et la flèche de l’église

La chapelle et la tour

Les ruelles du bourg

Le vieux puits les jardins

Des gens riches riches riches

Qui se fichent fichent fichent

Du ciel bleu de la tour

Et des rues du vieux bourg
Du clocher de l’église …

© 2010 Crisis, TS

La tourmente, elle a tout emporté

Tourments et tremblements de l’être. Aux bouleaux qui se dénudent j’adresse ma prière : faites, comme vous, que je renaisse au printemps prochain. Quand aux premiers verdissements de l’herbe, aux prégnantes fragrances de terre, un peu de ciel bleu lavera mon visage enfiévré. La tourmente a tout emporté. Mon estime pour toi, ma précaire santé. Va, toute fleur ressuscite. Pourquoi pas les inspirations asséchées ? Puits de sel au tracé des frontières, ciels venteux, terreaux cendrés, la fatigue mon frère, elle me force à douter. J’ai pitié mais comment fait-on maintenant pour t’aimer. Les murs. Le noir. Le froid. L’église en courant d’air.  La tourmente elle a tout emporté.
Tourments et tremblements au cœur de ta famille. Les tiens comme statues pétrifiées. Moi, sans parole au milieu des flux absurdes, à lutter vainement sur la mer démontée. La tourmente, elle a tout emporté. Ma croyance fragile, mon espoir dans l’été, l’hiver maussade arrive, et vient l’obscurité. Je t’aime et ça me blesse au plus intime. Qui es-tu ai-je envie de hurler. Comme un loup qui se lèche au reflet de la lune, et qui s’étouffe avec son poil mouillé, de ces loups gris dont la gueule est écume, un homme, lentement, s’est transformé. Crise, crise d’identité. Ses blessures le cuisent. Il mord sitôt qu’il parle. Il meurt quand il se tait. Je retourne aux temples occultes dont j’avais presque enterré les clefs. Je veux, sous les frontons augustes, me sentir aussi profane que je fus, toujours être ce que j’étais. Ce témoin très distant, qui t’écoute muet, se tourne et se retourne au lit des traumatismes et qui, aux lueurs assassines du coucher de soleil, en se sentant saigner se reprend à sourire, parce que c’est là son souffle, et la source de toutes ses pensées.
© 28.11.09 Collapsus, TS

Je ne dirai rien

     Je ne saurais, je t’avoue

     Parler de moi plus avant

     De ma vie divulguer

     Les secrètes musiques

     Et l’ensorcellement

      ·

     Je nierai

     Trois fois coup sur coup

     T’avoir laissé toucher

     La chaleur fanatique

     De mon fol encensoir

      ·

     Que voudrais-tu savoir

      – Quelle route j’ai prise

     Et le nom de l’église

     Qui fait sourdre le feu

     De mes vieux tas de cendres

     ·

     – Ce qui me fait sortir

     Les membres encore tremblants

     Du trouble envoûtement

     De ma crypte de mon temple

     ·

     – Quelle flamme irréelle

     A ravivé ma lampe

     En jetant l’ombre et l’oubli

     Sur vingt ans d’épouvante

     ·

     Il est vrai que jadis

     Mais Judas se parjure

     Il nouera sur ses reins

     La corde pour se pendre

     ·

     … Et je ne dirai rien

     Plus rien qui me trahisse

     Est-il un seul aveu

     Qui soit la vérité.

                                              ·

    © 2009 Collapsus, TS

Détresse

L’absence à soi-même est béance absolue.

Qui l’on était, l’on ne sait plus.

Grands orgues du vent qui brise les branches, un instant s’il vous plaît, quelque instant de silence.

Absorber les ténèbres et leur noire lumière.

Écoper tant qu’on peut mais la barque se perd.

Dans les nuits pathétiques où s’éteint mon étoile, je conjure le vide, j’ai déchiré mes voiles

Aux grands mâts des églises aux brancards aux balises

O pénombre infernale

Dis-moi donc si j’existe.

C’est la terre et c’est l’eau qui m’obstruent la conscience

Je respire de l’air qui disperse mes cendres

Et vont les gouffres lourds m’ouvrir leurs noirs mystères

Je me noie je m’enterre

C’est à moi de me taire.

© 2009 Crypties, TS

Dieu du ciel et des églises froides

Dieu du ciel

Et des églises froides

A quoi sert de prier

Tu ne nous entends pas.

D’instinct moi je sais

Qu’il vaut mieux rester

Seul à se taire.

Les murs en mâchefer

Étoufferont

Mes pleurs et ma colère.

© 2008/2009 Crypties, TS

Miss Ayo Délé

Le blog givré, pétillant et coloré pour tout ce qui me passe par la tête : mode, beauté, art, culture, cuisine, politique, société... / The frosted, sparkling and colorful blog for all that pass me through the head : fashion, beauty , art, culture, cooking, politics, society...

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